Lorsque le niveau de confiance entre les personnes n'est pas suffisant...
... l'information montante, descendante, transversale risque d'être tronquée, déformée, retenue, et les dirigeants et responsables n'ont plus la connaissance des faits qui leur permette une décision adaptée. Les collaborateurs, par peur ou compétition, ont alors tendance à faire de la rétention d'information ou à prendre leurs opinions ou ressentis comme des faits indiscutables.Lorsque les services d'une entreprise travaillent en silos...
... sans réelle coopération entre eux, ou en poursuivant des objectifs particuliers sans prise en en compte d'un but commun qui fédère toutes les énergies. Chaque service travaille alors pour lui-même, sans prise en compte des contraintes des autres, et ce au détriment de la satisfaction du client final qui devrait toujours unifier les énergies de chacun.
Lorsque le périmètre des responsabilités n'est pas suffisamment défini...
... et que certaines de ces responsabilités font l'objet de querelle et de revendication, ou que les responsables n'ont pas tous les pouvoirs de décision et d'action. Il leur alors demandé d'être garant d'un résultat concret, mais sans avoir en main tous les moyens de leur action.
Lorsque le management se contente de piloter l'activité...
... et non de s'occuper de la croissance des collaborateurs. Le rôle principal du chef est de manager ses collaborateurs, de leur assurer l'environnement et les compétences pour mener à bien leurs missions. La grandeur d'un métier étant d'unir les hommes, selon le mot de Saint Exupéry, les managers ont comme mission de d'assurer la qualité des relations avec et dans leur équipe, pour le bien de tous.
Lorsque le management manque d'exemplarité...
... donnant à leurs collaborateurs l'impression que les règles ne s'appliquent qu'à eux. Cela génère une inefficacité dans la mise en oeuvre de règles de fonctionnement qui favorisent la coopération, le travail en commun, la responsabilisation de chacun.